Une mouette nous accueille
C'est avec un grand plaisir que je retrouve mon clavier après plus de 2 années de Covid où nous avons vécus dans l'attente de reprendre nos voyages. Durant ces 2 ans, Calou a quitté son statut de salarié pour celui d'heureux retraité. Quand à moi, il me faut encore patienter quelques mois.
Pour ce premier voyage d'après Covid; ah si, nous avons passé une semaine à Lanzarote en janvier, je ferai un article; nous avons eu envie de retrouver ce Portugal que nous aimons tant. Nous allons le traverser de haut en bas.
Pour rejoindre l'entrée par le haut demain, nous avons fait une halte en Galice, une province d'Espagne où nous ne sommes jamais venus.
La Corogne est une ville très agréable, très animée avec une architecture particulière, très jolie.
La plupart des façades sont dotées de ce qu'on appelle des galeries. Ce sont des balcons fermés bâtis de verre et de bois, c'est très particulier mais ça donne un joli cachet.
Nous n'avons pas eu de chance ce matin, le ciel était gris. Nous avons néanmoins beaucoup marché pour découvrir la ville. Puis, nous avons fait le tour via le bord de côte. L'océan entoure la ville avec d'un coté le port et de l'autre la plage, immense en largeur comme en longueur.
La ville est entièrement dédiée à la mer, la pêche, la plaisance, le commerce maritime.
La spécialité culinaire, le poulpe. Ils sont énormes, tendres, délicieux
La tour d'Hercule, haute de 55 mètres. C'est le seul phare romain et le plus ancien phare du monde, encore en fonctionnement.
Une des immenses plages de la ville
Puis, nous avons pris la route direction le Cap Finisterre.
On aurait pu se croire en montagne, avec des routes sinueuses qui montent et descendent.
La forêt de résineux et d'eucalyptus est très dense.
L'océan est magnifique et contraste avec les rochers et les forêts très vertes.
Nous avons pris la route côtière et traversé des petits villages avec une particularité bien singulière. La plupart des maisons ont, à côté de l'habitation, une petite chapelle individuelle, construite sur un promontoire. Nous n'en connaissons pas l'histoire mais c'est une vraie curiosité.
Considéré comme le cap de la fin du monde: Finis terrae, d'où le nom de Cap Finisterre. A voir si notre Finistère à la même origine. Nos 2 langues étant latines, je pense que oui. Pendant des millénaires, les êtres humains ont pensé qu'au-delà, il n'existait qu'un gouffre aqueux dans lequel le soleil s'éteignait toutes les nuits et qui donnait accès à une région ténébreuse peuplée de monstres marins.
On reconnait les pèlerins de St Jacques de Compostelle à leur sac à dos et leurs bâtons
Construit en 1853, à 138 mètres au-dessus du niveau de la mer, le phare était muni à l'origine d'un système catadioptrique de 1er ordre avec une lampe alimentée à l'huile d'olive. En 1931 l'installation a été électrifiée, et le phare a été dotée de l'appareil optique actuel donnant la caractéristique d'un scintillement blanc toutes les 5 secondes visible, pare temps ordinaire, jusqu'à de 23 milles nautiques (environ 42 km).
Traditionnellement, cet endroit est considéré comme le point le plus occidental du continent, même si en réalité, il ne l'est pas. C'est le cap de Roca au Portugal, nous irons peut- être. Le chemin de Compostelle se prolonge jusqu'à ce lieu pour les pèlerins qui, selon la tradition, brûlent leurs vêtements au bord de la mer avant de prendre le chemin du retour.
Lorsque les Romains sont arrivés dans ce lieu, ils ont assisté pour la première fois au spectacle saisissant du soleil s'enfonçant dans les eaux.
La vue est saisissante depuis le bout du cap. Tout au loin, c'est l'Amérique