Nous sommes descendus dans Downtown ce matin, c'est le coeur de Kingston.
Nous avons longé le front de mer. Mais ici aussi, ils oublient de ramasser les bouteilles plastiques et leurs cochonneries de barquettes.
En remontant dans les rues, nous avons tout d'abord été surpris par le peu d'animations ni de circulation.
Ici aussi des bâtiments qui ont dû être très beau mais qui ne sont pas entretenus, c'est dommage.
Et puis, presque tout à coup, en remontant, les rues se sont faites grouillantes de monde avec des étals à même le trottoir.
On peut aussi se faire coiffer et manucurer sur le trottoir au milieu de ce joyeux bazar. La musique est bien sur omniprésente, les enceintes sont installées sur les trottoirs.
Les boutiques sont, la plupart du temps, des étals derrière des grilles. On regarde ce que l'on veut, on va au guichet et on le demande. Toujours une question de sécurité j'imagine.
Les mannequins sont à l'image de la plupart des femmes, des fesses rebondies et des poitrines comme on en voit rarement chez nous.
Ne sachant pas comment serait la circulation et les possibilités de parking, nous sommes descendus à Downtown en taxi. Pour remonter, nous avons essayé d'en trouvrer un mais aucun ne semblait disponible. Un monsieur nous a interpellé et proposé de nous aider pour négocier le prix et trouver véhicule.
Il y a des taxis et des voitures particulières dont le chauffeur a une licence affichée dans le véhicule. Est ce un équivalent de nos Ubbers ? On ne sais pas trop mais ceux là prennent plusieurs personnes et cela permet de partager la course. Notre gentil monsieur nous a donc trouver un véhicule pour 200 J$ (1,40 €) et il y avait 2 autre personnes avec nous.
C'est très fréquent que quand on demande un renseignement, ils nous aident plus que ce dont on pourrait en attendre. Ce monsieur à voulu rester avec nous et négocier le prix comme pour lui, il nous a dit qu'il voulait être sur que tout se passe bien pour nous.
A l'aller, nous avions payé 700 J$ (4,90 €), c'était donc trop cher. Et comme nous lui avions demandé si vers le front de mer il y avait des banques pour qu'on puisse changer de l'argent, il nous a dit non et proposé de nous arrêter devant une qui se trouvait en chemin et de nous attendre.
Quand nous sommes revenus au taxi, le voilà qui me dit que nous devons aussi payer 200 J$ pour l'attente. Je lui dis non, qu'il ne nous l'avait pas dit avant alors c'est non. Il me rétorque que les taxis aux USA font payer l'attente. Que n'avait-il pas dis !! Ils commencent à nous saouler avec leurs références américaines alors qu'ils ne sont même pas capable de se rendre compte qu'ils ne leurs ont apporté que de la merde.
Et comme nous étions arrivés au front de mer, je lui ai dit de stopper, nous lui avons donné ses 700 et sommes sortis de la voiture. Non mais .....
Et donc en parlant des américains, c'est toujours le même paysage partout !! Il n'y a pas de Mac Do. ils parait qu'ils ont essayés de s'implanter mais que les jamaïcains trouvaient les portions trop petites.
Calou est toujours à la recherche de CD de reggae de différents artistes locaux dont nous avons récupérés les noms en discutant ça et là.
J'avais lu sur le guide que nous pourrions en trouver à la boutique de Tuff Gong, les studios de Bob Marley. Ces studios sont ouverts à tous les artistes qui peuvent venir enregistrer pour le même prix, qu'ils soient ou non connus. Bob voulait rendre la musique accessible à tous et leur donner la possibilité d'avoir accès à de l'excellent matériel. Ces studios sont aujourd'hui gérés par Ziggy Marley, un de ses fils.
Nous avons repris notre voiture et fait le trajet sous un déluge de pluie, l'eau envahissant le rues en quelques minutes.
Nous n'avons malheureusement rien trouvé mais juste pour le plaisir de vous le montrer encore, fait quelques photos.
Pour retrouver notre chemin, nous avons télécharger une appli : Maps.me
C'est très pratique. Avant de partir on rentre l'adresse voulu, on la sauvegarde et ensuite cela fonctionne sans connection.
Nous avons donc suivi les indications pour le chemin du retour et il nous a fait passer par des quartiers de bidonvilles assez glauques où il ne doit pas être très recommandé de se promener le soir.
Nous avons donc vu tous les contrastes de cette ville surprenante mais attachante.
Demain, départ vers le sud de l'île.