Les îles du Salut
Passage devant la tour Dreyfus. Ce sémaphore permettait d'échanger des messages avec celui de Royale
Autrefois appelées îles du triangle, les îles du salut prennent leur nom actuel après l'expédition de Kourou en 1763/1764. Choiseul, ministre de Louis XV organise une expédition vers la Guyane afin de peupler ce territoire. L'expédition est très mal préparée et une grande partie des colons meurent de maladies. En attendant leur rapatriement, les survivants sont rassemblés aux îles du Salut qui gardent une bien mauvaise réputation.
Depuis 1965, ces îles sont la propriété du CNES. Elles se trouvent sur la trajectoire des fusées et sont évacuées à chaque lancement
En 1854, suite à la fermeture des bagnes métropolitains, on crée plusieurs bagnes en outremer dont en Guyane.
Entre 1887 et 1938, ce sont environ 70 000 bagnards qui seront envoyés en Guyane. 50 000 vont y périr, 1 400 s'évadent. Le dernier convoi partira de l'île de Ré en 1938. Après la fermeture du bagne en 1947, les 240 bagnards encore présents furent graciés et libérés.
Un petit singe s'amuse
La plus grande des île, île Royale a une superficie de 28 hectares. C'est là que se trouvait l'administration et les condamnés de droit commun.
L'île Saint Joseph, 20 hectares est celle où étaient enfermés les récalcitrants. C'est sur cette île que se trouve le cimetière des adultes de l'administration et de leurs familles. Le cimetière des enfants se trouve sur Royale. Quand aux bagnards décédés, ils étaient jetés à la mer.
La troisième, l'île du diable était réservée aux prisonniers politiques. Il est interdit d'y accéder tant le courant qui l'entoure est fort.
L'hôpital militaire. Réservé au personnel du bagne. Des notables de Cayenne y venaient en convalescence