Santorin
Nous avons pris le bateau pour rejoindre Santorin.
Seule île des Cyclades (avec Milos, moins spectaculaire) d’origine volcanique, elle ne ressemble à aucune autre. Sa géologie témoigne d’une des plus violentes éruptions de ces 10 000 dernières années, dont beaucoup pensent qu’elle serait à l’origine du mythe de l’Atlantide. Le raz-de-marée engendré aurait décimé les flottes marchandes et de guerre de l’Empire minoen, ainsi qu’une bonne partie des cités littorales crétoises.
Lorsque le calme revint, Santorin, auparavant presque ronde, ne formait plus qu’un croissant de lune, enserrant une caldeira ennoyée de 83 km², l’une des plus vastes au monde.
Cependant victime de son succès, des hordes de touristes descendent des ferrys et des paquebots et les petites ruelles des 2 villes principales, Fira et Oya sont noires de monde. Ajouter les poussettes et les cannes c'est assez rock'n roll.
Nous sommes venus à Fira le matin avant la foule pour descendre les 588 marches qui descendent au port. Pour remonter, les pieds, les ânes ou le téléphérique. Nous avons choisi la dernière solution.
En étant motorisé (nous voulions louer un scooter mais c'était compliqué alors nous avons une petite voiture , un peu beaucoup déglinguée mais ça roule) on arrive à trouver des endroits assez tranquilles.
La végétation est ici différente. Pas d'oliviers mais des vignes qui ne rampent pas sur des fils mais poussent sur le sol.
Un pistachier, je me suis demandé ce que ça pouvait être sans en avoir aucune idée. Heureusement que j'ai une application qui va bien.
Nous terminons notre visite de Santorin par Oia, la plus jolie ville de l'île. Beaucoup de monde ici aussi, des petites ruelles, des escaliers dans tous les sens, des coins, des recoins et des églises encore et partout. Il y en a encore plus qu'en Crète.
Nous avons beaucoup aimé la Crète pour son côté nature, la montagne, la mer, pouvoir se balader sans être dans la foule hormis dans les villes touristiques mais qui restaient très agréables avec leurs ruelles autour du port.
Santorin est évidemment victime de son succès mais 3 jours étaient parfait pour visiter tranquillement et admirer le blanc, le bleu et toutes ces teintes ocrées.
Les gens sont ici très gentils, toujours souriants, toujours prêts à rendre service.
Dans les 2 îles, nous avons manger des plats délicieux et bu de bons petits vins locaux. C'est sans doute la première fois que nous ne sommes pas du tout lassé de la nourriture.
Une bonne entrée en matière pour avoir envie de revenir découvrir d'autre endroits de la Grèce.